Abbaye de Vauclair (Aisne)
C’est en 1134 qu’un groupe de moines venu de Clairvaux fonde l’abbaye de Vauclair. Un premier monastère est édifié à la tête duquel l’abbé de Clairvaux place un ancien écolâtre anglais, Henri Murdac, qui restera le plus célèbre des abbés de Vauclair.
La prospérité rapide de cette nouvelle abbaye est telle au milieu du XIIIe siècle qu’on la rase pour bâtir une abbaye beaucoup plus vaste et jamais achevée. Toutes les ruines actuellement visibles à Vauclair appartiennent à ce second monastère. Les moines commencèrent à y célébrer l’office le Vendredi Saint 6 avril 1257 sous l’abbatiat de Gilles Ier (1256-1259).
La prospérité rapide de cette nouvelle abbaye est telle au milieu du XIIIe siècle qu’on la rase pour bâtir une abbaye beaucoup plus vaste et jamais achevée. Toutes les ruines actuellement visibles à Vauclair appartiennent à ce second monastère. Les moines commencèrent à y célébrer l’office le Vendredi Saint 6 avril 1257 sous l’abbatiat de Gilles Ier (1256-1259).
La fin du XIIIe siècle,
époque de grands troubles, de guerres continuelles, de relâchements des mœurs,
et de violences, marque le début des malheurs de Vauclair. Le 28 octobre 1359,
le monastère est pillé et brûlé par les Anglais d’Edouard II en route pour
Reims. L’abbaye connaît également les affres de la guerre de Cent ans. L’abbé
Jean Colleret (1362-1394) répare de son mieux les ruines mais un nouveau
malheur s’abat en 1419 lorsque la peste enlève 11 moines en 55 jours.
En 1627, le père Kersaliou,
ancien aumônier de Port-Royal, est nommé abbé de Vauclair. Il introduit dans
l’abbaye la stricte observance en 1650 et met tout son zèle à recouvrer les
biens aliénés de son abbaye et à réparer les ruines causées par la guerre
civile.
Lorsque l’abbaye de Vauclair est supprimée à la Révolution, elle compte plus d’une vingtaine de religieux et n’a jamais connu de commende, c’est à dire d’expropriation au profit d’un laïc.
Lorsque l’abbaye de Vauclair est supprimée à la Révolution, elle compte plus d’une vingtaine de religieux et n’a jamais connu de commende, c’est à dire d’expropriation au profit d’un laïc.