ORDRE DES FRANCISCAINS
ou Cordeliers ou Frères mineurs
Ordre mendiant institué par François d’Assise après 1209.
Lorsqu’il fonde une nouvelle famille de religieux après 1209, saint François leur donne dans la première règle le nom de frères mineurs afin de manifester ainsi l’humilité spécifique de ce mouvement. La règle définitive du nouvel ordre (1221) est confirmée en 1223 par le pape Honorius III. Outre les trois vœux essentiels, les frères mineurs doivent professer une pauvreté absolue, tant privée que communautaire. Voués à la prière et à l’apostolat évangélique, ils doivent prêcher la pénitence et vivre de leur travail, et accessoirement d’aumône.
En 1219, l’ordre compte déjà quelques milliers de religieux, répartis en 13 provinces. Très tôt, des différences se font jour sur l’interprétation de la règle : faut-il appliquer dans toute sa rigueur l’exigence de pauvreté et jusqu’où convient-il d’aller dans la fidélité au testament de saint François ? En 1260, Bonaventure, élu ministre général en 1257, fait proclamer par le chapitre général les constitutions de Narbonne, qui excluent le danger des interprétations abusives et sauvent l’unité spirituelle des frères mineurs.
Le temps passant, un certain nombre de couvents se réforment sans éclat. L’Observance, dénomination qui recouvre désormais l’ensemble des réformés ou spirituels, l’emporte finalement avec la bulle de Léon X du 29 mai 1517, qui groupe tous les réformés sous le nom nouveau de frères mineurs de la régulière Observance, et les sépare définitivement des conventuels. La date de 1517 marque donc une rupture dans l’histoire des frères mineurs, désormais constitués de deux, puis de trois branches indépendantes : les frères mineurs de la régulière Observance (anciens observants), d’autre part les frères mineurs conventuels (continuation de la communauté primitive, structurée par Bonaventure au XIIIe siècle), et enfin les capucins.
Lorsqu’il fonde une nouvelle famille de religieux après 1209, saint François leur donne dans la première règle le nom de frères mineurs afin de manifester ainsi l’humilité spécifique de ce mouvement. La règle définitive du nouvel ordre (1221) est confirmée en 1223 par le pape Honorius III. Outre les trois vœux essentiels, les frères mineurs doivent professer une pauvreté absolue, tant privée que communautaire. Voués à la prière et à l’apostolat évangélique, ils doivent prêcher la pénitence et vivre de leur travail, et accessoirement d’aumône.
En 1219, l’ordre compte déjà quelques milliers de religieux, répartis en 13 provinces. Très tôt, des différences se font jour sur l’interprétation de la règle : faut-il appliquer dans toute sa rigueur l’exigence de pauvreté et jusqu’où convient-il d’aller dans la fidélité au testament de saint François ? En 1260, Bonaventure, élu ministre général en 1257, fait proclamer par le chapitre général les constitutions de Narbonne, qui excluent le danger des interprétations abusives et sauvent l’unité spirituelle des frères mineurs.
Le temps passant, un certain nombre de couvents se réforment sans éclat. L’Observance, dénomination qui recouvre désormais l’ensemble des réformés ou spirituels, l’emporte finalement avec la bulle de Léon X du 29 mai 1517, qui groupe tous les réformés sous le nom nouveau de frères mineurs de la régulière Observance, et les sépare définitivement des conventuels. La date de 1517 marque donc une rupture dans l’histoire des frères mineurs, désormais constitués de deux, puis de trois branches indépendantes : les frères mineurs de la régulière Observance (anciens observants), d’autre part les frères mineurs conventuels (continuation de la communauté primitive, structurée par Bonaventure au XIIIe siècle), et enfin les capucins.