Abbaye de Moissac (Tarn-et-Garonne)
Peu après sa fondation au VIIe siècle, l’abbaye subit le passage dévastateur des Arabes. A peine remise de leur occupation (grâce au roi Louis le Débonnaire) elle voit arriver les Normands qui pillent sans retenue les richesses de l’abbaye. Il faut attendre son rattachement à l’abbaye de Cluny en 1047 pour que la paix revienne et que les grands abbés puissent opérer une restauration salutaire des lieux.
Deux édifices, l’un mérovingien, l’autre carolingien se sont succédé, dont il ne reste que de minces fragments, avant la grande église consacrée solennellement en 1063. Les travaux débutent alors sous l’impulsion énergique que leur donne l’abbé de Gavaret d’une part, puis l’abbé Ansquitil d’autre part, auquel on doit l’essentiel des sculptures et le cloître réalisés au début du XIIe siècle.
Deux édifices, l’un mérovingien, l’autre carolingien se sont succédé, dont il ne reste que de minces fragments, avant la grande église consacrée solennellement en 1063. Les travaux débutent alors sous l’impulsion énergique que leur donne l’abbé de Gavaret d’une part, puis l’abbé Ansquitil d’autre part, auquel on doit l’essentiel des sculptures et le cloître réalisés au début du XIIe siècle.
Après la succession de ces abbés énergiques et d’une grande valeur spirituelle, l’abbaye connaît une période de prospérité qui s’achève dès le XIIIe siècle avec la prise de la ville par Simon de Montfort. Le monastère est pillé et un incendie ravage les parties supérieures de l’abbatiale et du cloître. Deux autres abbés s’efforcent ensuite de relever l’abbaye, reconstruisant les arcades du cloître.
Tombée en commende, l’abbaye est sécularisée en 1626. Le chapitre disparaît en 1790 et l’abbaye est pillée trois ans plus tard. Vendu, le cloître échappe à la destruction et Viollet-le-Duc se livre ensuite à une œuvre de restauration de grande envergure devenue indispensable.
Tombée en commende, l’abbaye est sécularisée en 1626. Le chapitre disparaît en 1790 et l’abbaye est pillée trois ans plus tard. Vendu, le cloître échappe à la destruction et Viollet-le-Duc se livre ensuite à une œuvre de restauration de grande envergure devenue indispensable.