Mont-Sainte-Odile (Bas-Rhin)

Aveugle de naissance, miraculeusement guérie lors de son baptême, Odile deviendra l’abbesse de la première communauté de chanoinesses de la région.
Maintes fois sinistrée et pillée, la fondation connaît une première renaissance au XIIe siècle. Herrade de Landsberg, la plus célèbre des abbesses, contribue à son relèvement et lègue l’« Hortus Delicarum », encyclopédie enluminée destinée à la formation des religieuses et source d’inspiration du décor contemporain du monastère.
En 1546, un incendie ravage la fondation qui est cédée aux prémontrés. Le modeste bâtiment qu’ils élèvent au XVIIe siècle est plusieurs fois saccagé. Tombé sous la coupe de l’ordre réformé, le monastère est reconstruit de 1684 à 1702. Vendu à la Révolution, il est racheté en 1853 par l’archevêché de Strasbourg qui le restaure et relance sa vocation de centre de pèlerinage, réaffirmée au XXe siècle par des rénovations et des équipements complémentaires.
Maintes fois sinistrée et pillée, la fondation connaît une première renaissance au XIIe siècle. Herrade de Landsberg, la plus célèbre des abbesses, contribue à son relèvement et lègue l’« Hortus Delicarum », encyclopédie enluminée destinée à la formation des religieuses et source d’inspiration du décor contemporain du monastère.
En 1546, un incendie ravage la fondation qui est cédée aux prémontrés. Le modeste bâtiment qu’ils élèvent au XVIIe siècle est plusieurs fois saccagé. Tombé sous la coupe de l’ordre réformé, le monastère est reconstruit de 1684 à 1702. Vendu à la Révolution, il est racheté en 1853 par l’archevêché de Strasbourg qui le restaure et relance sa vocation de centre de pèlerinage, réaffirmée au XXe siècle par des rénovations et des équipements complémentaires.