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Abbaye d'Eaunes (Haute-Garonne)

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Ce sont les moines de Berdoues en Astarac au diocèse d’Auch qui fondent l’abbaye d’Eaunes vers 1121. Le premier abbé, Vidal Raymond, s’installe le 10 septembre 1150. Le futur archevêque d’Auch favorise largement l’installation en concédant un vaste terrain sur lequel vont être érigés le monastère et plus tard, au XIVe siècle, l’église abbatiale.

On défriche et les premiers bâtiments sont construits, probablement en bois. De nombreuses parcelles sont mises en culture pour assurer la subsistance et on construit des granges pour favoriser le travail dans les terres éloignées. Il faut attendre le début du XIVe siècle pour que tout soit terminé. En 1503, l’église abbatiale, réservée aux moines, devient église paroissiale.

 

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En 1534, on dénombre le temporel de l’abbaye : au total 3573 hectares. Une telle réussite influe sur la façon de vivre des moines et dès la fin du XIVe siècle (en 1393), lors d’une inspection, l’abbé Odon de Calers, trouve à Eaunes « de graves abus à réformer sur le silence, la simplicité dans le vêtement et la chaussure, la pauvreté monastique, les moines se livrant à la spéculation sur la vente de leurs produits ».

A la fin du XVe siècle, le roi Louis XI nomme un abbé commendataire, frère Jacques Deveza, que les religieux se refusent à reconnaître. Ils élisent leur propre abbé. Certains abbés commendataires ne mettront jamais les pieds à Eaunes, sauf pour y prélever les revenus de leur commende. En 1620, Eaunes est donnée à Henri de Lorraine qui n’a que six ans. En fait, la Commende ressemble plus à un titre nobiliaire assorti de bénéfices substantiels qu’à une charge ecclésiastique. En 1615, le pape et le roi rétablissent l’autonomie de l’abbaye ; c’est la fin de la Commende.

 

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L’apogée de l’abbaye semble se situer vers le milieu du XVIe siècle, période où les terres régies par l’abbaye s’étendent sur près de 4000 hectares dont les moines perçoivent les bénéfices. Un premier déclin au début du XVIIe siècle se solde par des ventes de terres et diverses restrictions, notamment la diminution de la surface de l’église de près de la moitié.

Un vaste projet de restauration de l’église est rendu possible vers 1661 grâce à la générosité de l’abbé Barthélemy de Grammont. L’année 1790 voit la fin de l’abbaye, la dispersion des religieux et la liquidation des biens. La vente des terres, des immeubles, bâtiments conventuels, tuilerie, se fait le 13 août 1796 au profit de Monsieur Janole, magistrat au tribunal de Toulouse. Riche et influent, il transforme les lieux en exploitation agricole. Le domaine ne s’élève plus qu’à 37 hectares 17 ares. Déclin catastrophique, dû pour beaucoup à la mise en commende. L’abbaye n’abrite plus alors que sept religieux

 

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En 1856, d’importants travaux sont réalisés sur l’église paroissiale qui modifient totalement l’aménagement de l’édifice qui, de cistercien, devient gothique flamboyant. En 1932, l’église est inscrite à l’inventaire supplémentaire des Monuments historiques. En 1967, c’est au tour du chœur et du transept puis le bâtiment des moines en 1992. l’église paroissiale fonctionne jusque dans les années 60. En 1962, la toiture s’effondre partiellement et en 1974 elle est abattue par raison de sécurité. Le couvent héberge des colonies de vacances jusque dans les années 80 où l’état de dégradation des locaux entraîne l’arrêt de toute activité. Le rachat du domaine par la municipalité en 1989 sonne le renouveau de l’abbaye.

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