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Abbaye de Fontfroide (Aude)

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Le 12 des kalendes de juin 1093, le vicomte Aymeric II de Narbonne autorise une communauté de moines à se constituer sur ses terres de Fontfroide. Ce n’est qu’en 1118 qu’apparaît un premier abbé Bernard puis, en 1134, Sanche dont le long abbatiat va voir le remarquable développement et la transformation essentielle de la communauté primitive.

 

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En 1145 Fontfroide s’affilie à Citeaux dans la lignée de Clairvaux et connaît alors une expansion considérable et rapide. Quelques années plus tard elle est aux avants postes du combat contre l’hérésie cathare d’autant que le nouveau pape, Innocent III, dès son élection en 1198 entend s’appuyer sur Citeaux, devenu l’ordre le plus puissant de la chrétienté, pour combattre l’hérésie. En 1203 il choisit comme légats deux moines de Fontfroide : frère Raoul et Pierre de Castelneau. Le 13 janvier 1208 Raymond VI de Toulouse reçoit les deux légats à Saint Gilles. L’entrevue tourne mal. C’est le début de la croisade contre les cathares.

 

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A la fin du XIIIe siècle Fontfroide apparaît, dans ses murs et son organisation, comme un exemple parfait de la cité monastique conçue par Saint Benoît et précisée par Citeaux. Cela signifie que tout le nécessaire est à l’intérieu pour que les moines ne soient pas obligés d’en sortir.

A la charnière du XIIIe et du XIVe siècles, Fontfroide apparaît en pleine expansion. Elle le doit au rayonnement spirituel de ses moines, à leur travail intelligemment ordonné dans la culture de leurs terres. Elle le doit aussi à la générosité d’une multitude de bienfaiteurs, ecclésiastiques et laïcs, qui par leurs donations, leurs ventes à prix réduit ou leurs legs agrandissant considérablement le domaine.

 

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Les malheurs commencent avec la terrible peste noire qui est arrivée par Marseille en janvier 1348 atteindra Narbonne dès février-mars. A Fontfroide la moitié de la communauté disparaît, ils passent de 41 en 1342 à 20 un demi siècle plus tard.

En 1476 Fontfroide tombe en commende. De moins en moins nombreux, appauvris, les moines n’entretiennent plus correctement leurs domaines. Puisque l’abbé est extérieur à la communauté, celle-ci est dirigée effectivement sur place par un prieur conventuel. En 1764 le régime de la commende s’éteint. A cette époque les moines vivent plutôt en « seigneurs de Fontfroide » qu’en cisterciens mais ils font aussi des efforts pour l’aménagement des bâtiments et en premier lieu pour l’ornementation de l’église abbatiale.

 

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En 1791 l’abbaye doit être vendue comme bien national mais le prix d’acquisition s’avérant trop inférieur à l’estimation, la vente est cassée. Les bâtiments et les terres immédiatement voisines sont alors réunis au domaine de l’Etat et leurs revenus affectés aux hospices de Narbonne qui, ne retirant que de faibles revenus de l’exploitation du domaine vend des éléments d’architecture. Finalement les hospices avaient vendu l’ensemble de la propriété, en 1833, à M. de Saint-Aubin qui entreprend la restauration de l’abbaye. En 1843 l’église abbatiale, le cloître et la salle capitulaire sont classés monument historique.

En 1858 de nouveau des moines cisterciens viennent s’installer à Fontfroide vivant dans une grande austérité. En 1901 les ordres religieux tombent sous le coup de lois anticléricales et les moines de Fontfroide s’exilent en Espagne. L’abbaye est alors mis en adjudication et vendue aux sieurs Ivaldi et Martin qui s’en désintéressent vite. En 1908 les époux Fayet achètent l’abbaye et entreprennent de la restaurer.

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