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Abbaye de Silvacane (Bouches-du-Rhône)

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L’abbaye de Silvacane est fondée peu avant 1145 par des moines venus de Morimond, quatrième fille de Cîteaux. Dès 1150, le comte de Provence, Raimond des Baux, prend l’abbaye sous sa protection, bientôt suivi des seigneurs de La Roque, de Lambesc et de Cadenet.

L’abbaye met quelques années avant de susciter les dons nécessaires à son développement. A partir des années 1170, elle représente une force spirituelle et économique dans la région. En 1188, elle est assez riche et elle a éveillé assez de vocations pour créer une fille, Valsainte, dans le diocèse d’Apt. Elle possède également cinq granges, fermes gérées par les moines convers.

 

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En 1289, des « moines noirs », ou bénédictins non réformés, venus de l’abbaye de Montmajour envahissent l’abbaye et ses granges. L’abbé de Silvacane fait appel à Charles II, comte de Provence et roi de Sicile. L’abbé de Montmajour est sommé par Charles II, puis par l’Eglise, de rendre les biens usurpés et de libérer les moines prisonniers, ce qu’il n’a toujours pas fait en octobre 1289. Le conflit n’et résolu qu’au cours de l’année suivante.

 

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Silvacane est donc une abbaye modeste, mais néanmoins prospère, jusqu’au début du XIVe siècle. En 1213, au moins 22 moines et 17 convers y vivent. Les crises du XIVe siècle n’épargnent pas l’abbaye même si les conséquences de la Grande Peste, qui touche la région d’Aix à plusieurs reprises entre 1348 et le début du XVe siècle, sur l’effectif des moines sont difficiles à déceler. En revanche, les transformations du climat se font nettement sentir, les crues de la Durance atteignant le pied du réfectoire. Les moines se plaignent également de seigneurs locaux et de mercenaires étrangers qui pillent la région. Cependant, la décadence de l’abbaye n’est pas définitive car des donations, dans la seconde moitié du XIVe siècle, permettent d’effectuer de nécessaires réparations. Mais son économie ne se relève pas des catastrophes qui ont affaibli et dépeuplé tout le pays.

En 1425, ne se suffisant plus à elle-même, l’abbaye de Valsainte est rattachée à Silvacane. Pourtant, à cette date, la situation de l’abbaye mère n’est guère plus enviable : seuls 2 ou 3 moines y sont encore attachés.

 

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En 1443, commence une série de tractations entre l’abbaye de Cîteaux, le chapitre d’Aix et la papauté au sujet de la sortie de Silvacane de l’ordre cistercien. En 1455, l’abbaye est unie au chapitre de la cathédrale d’Aix qui en a la charge jusqu’à la Révolution. Son abbatiale devient église paroissiale du nouveau village de La Roque-d’Anthéron créé en 1514.

A dater de 1570, les protestants et les catholiques pillent successivement Silvacane. Aux XVIIe et XVIIIe siècles, des réparations sont effectuées dans l’église, mais les pierres des bâtiments annexes sont récupérées par les habitants de la commune. En 1742, le village obtient le transfert du siège paroissial dans sa nouvelle église. Un ermite aurait habité dans l’abbaye jusqu’à la Révolution.

 

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En 1790, l’abbaye est déclarée bien national, divisée en lots et vendue aux enchères. Echappant à un exploitant de carrières, elle est achetée par un riche notaire qui loue les terres à des cultivateurs. Le 9 mai 1845, une ordonnance du roi Louis-Philippe autorise l’expropriation, et le rachat de l’abbatiale est signé le 2 février 1846. Les réparations de l’église tardent et, en 1863, on constate la chute du premier contrefort de la grande nef et les désordres occasionnés par la végétation qui a envahi les toitures. Les restaurations commencent en 1868. Le 28 juillet 1943, Silvacane est inscrite à l’Inventaire des sites et classée Monument Historique. Après de nouvelles expropriations, l’ensemble de l’abbaye est acquis par l’Etat en 1945.

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