Abbaye du Val (Val-d'Oise)
En 1125, l’abbé de la Cour-Dieu donne pour mission à douze moines et un prieur de se rendre sur les bords de l’Oise afin d’y édifier une nouvelle maison. Ils arrivent à Mériel et choisissent un lieu « au désert » au milieu des bois, pourvu d’eau et éloigné de toute habitation. Les premiers moines vivent là quelques années. Ils défrichent les terres, assainissent les fonds marécageux, déboisent, développent les cultures et la vigne, constituent des troupeaux.
En 1136, Ansel de l’Isle, seigneur de l’Isle-Adam leur concède un domaine beaucoup plus important. En 1137, leur premier abbé, Thibaut, arrive de la Cour-Dieu. Les donations se multiplient et le patrimoine foncier augmente considérablement. Philippe-Auguste prend l’abbaye sous sa protection. Richard Cœur de Lion et Henri II Plantagenet en feront de même. L’abbaye connaît son apogée au XIIe siècle et jusqu’au milieu du XIIIe siècle.
En 1136, Ansel de l’Isle, seigneur de l’Isle-Adam leur concède un domaine beaucoup plus important. En 1137, leur premier abbé, Thibaut, arrive de la Cour-Dieu. Les donations se multiplient et le patrimoine foncier augmente considérablement. Philippe-Auguste prend l’abbaye sous sa protection. Richard Cœur de Lion et Henri II Plantagenet en feront de même. L’abbaye connaît son apogée au XIIe siècle et jusqu’au milieu du XIIIe siècle.
Avec la guerre de Cent Ans et les guerres de Religion,
l’abbaye est abandonnée. La paix établie, les moines reviennent dans leur
monastère et leurs granges, ils réparent les bâtiments qui ont beaucoup
souffert. Mais certains abbés ne mènent pas une vie exemplaire. Le désordre
s’installe et les querelles se multiplient.
Charles de Villiers de l’Isle-Adam est le premier abbé commendataire. Il rétablit la discipline, assainit les finances, restaure les bâtiments. Après sa mort, en 1535, l’abbaye retombe en décadence. En 1580, plusieurs moines désertent le monastère alors que l’abbé, Charles de Lisy, abandonne sa mission pour se faire calviniste. Le roi Henri III donne l’abbaye en commende à Jean de la Barrière, fondateur de la congrégation des Feuillants. L’abbaye Notre-Dame de Val devient un simple prieuré dont les lieux réguliers sont desservis par des religieux sous la conduite d’un prieur, et ce jusqu’à la Révolution.
Charles de Villiers de l’Isle-Adam est le premier abbé commendataire. Il rétablit la discipline, assainit les finances, restaure les bâtiments. Après sa mort, en 1535, l’abbaye retombe en décadence. En 1580, plusieurs moines désertent le monastère alors que l’abbé, Charles de Lisy, abandonne sa mission pour se faire calviniste. Le roi Henri III donne l’abbaye en commende à Jean de la Barrière, fondateur de la congrégation des Feuillants. L’abbaye Notre-Dame de Val devient un simple prieuré dont les lieux réguliers sont desservis par des religieux sous la conduite d’un prieur, et ce jusqu’à la Révolution.
L’abbaye est vendu comme bien national le 26 janvier 1791.
Jusqu’à nos jours elle connaîtra de nombreux propriétaires. En 1845, Lucien
Puteau se sert de l’abbaye comme carrière de pierres. Le logis abbatial est
détruit ainsi que trois galeries du cloître. L’opération n’étant pas rentable,
l’entrepreneur cesse la démolition mais le mal est fait et seul le bâtiment des
moines reste debout. Quant à l’église abbatiale, elle aurait été détruite en
1822.
En 1886, Ferdinand Chauchat, devenu propriétaire, restaure et consolide ce qui peut l’être encore puis d’autres propriétaires se succèdent. Les vestiges de l’abbaye sont classés au titre des Monuments historiques en 1947 et 1965. En 1988, est créée l’Association des amis de l’abbaye Notre-Dame du Val décidée à redonner vie à l’abbaye.
En 1886, Ferdinand Chauchat, devenu propriétaire, restaure et consolide ce qui peut l’être encore puis d’autres propriétaires se succèdent. Les vestiges de l’abbaye sont classés au titre des Monuments historiques en 1947 et 1965. En 1988, est créée l’Association des amis de l’abbaye Notre-Dame du Val décidée à redonner vie à l’abbaye.