Abbaye de Gimont-Planselve (Gers)

Géraud de Brouilh et son épouse, seigneurs de Miremont, donnent le 5 avril 1142 aux religieux de Berdoues une terre située près de la Gimone.
En 1143 Arnaud est élu premier abbé de Planselve après le départ d’Albert de Berdoues. L’année suivante la première messe est célébrée dans l’église de l’abbaye nouvellement construite.
Rapidement les moines défrichent et étendent considérablement leur domaine. Le domaine agricole s’étend avec la création des granges de Franqueville et Saint-Soulan en 1151, de Laus et du Hourc en 1158, celle d’Aiguebelle en 1160. En 1177 les moines de Gimont fondent l’abbaye de la Junquera en Espagne sur les instances du roi Alphonse d’Aragon.
En 1143 Arnaud est élu premier abbé de Planselve après le départ d’Albert de Berdoues. L’année suivante la première messe est célébrée dans l’église de l’abbaye nouvellement construite.
Rapidement les moines défrichent et étendent considérablement leur domaine. Le domaine agricole s’étend avec la création des granges de Franqueville et Saint-Soulan en 1151, de Laus et du Hourc en 1158, celle d’Aiguebelle en 1160. En 1177 les moines de Gimont fondent l’abbaye de la Junquera en Espagne sur les instances du roi Alphonse d’Aragon.

En 1265
l’abbé Pierre de Penson fonde la bastide de Francheville de Gimont, sur les
terres de Saint-Justin, en paréage avec Pierre de Landreville, sénéchal de
Toulouse, agissant pour Alphonse de Poitiers frère du roi de France Louis IX.
Après l’octroi de la charte des coutumes en 1273 et la ratification du paréage
en 1280, le roi devient seigneur et protecteur de la ville et de ses habitants
désormais affranchis. L’abbé de Planselve en est le chef spirituel. A
l’exclusion de la bastide, il y exerce le pouvoir de haute, moyenne et basse
justice, y bénéficie des droits seigneuriaux et y est le principal décimateur
par la perception de la dîme destinée à l’entretien du culte et à l’aumône.
D’autres bastides seront ensuite fondées en paréage.
A la fin du XVe siècle commence le « règne des Bidos » : Pierre de Bidos est nommé abbé en 1482 et son neveu Aymeric en 1510, soit un règne de 74 ans pour les deux abbatiats réunis. Gestionnaires avisés, grands bâtisseurs, animés par une profonde générosité, ils consolident la puissance abbatiale et portent au plus haut le renom de l’abbaye et de la ville de Gimont. En 1556 la mort d’Aymeric marque la fin des abbés réguliers de Planselve. Des abbés commendataires lui succèdent. En 1767, Jean-Baptiste, comte de Scey Montbéliard, ex aumônier du roi, est le dernier abbé commendataire de Gimont.
Le 9 floréal an VII (18 avril 1799) l’abbaye est achetée par le citoyen Destouet. Dès 1800 elle est transformée en chantier de démolition.
D’autres bastides seront ensuite fondées en paréage.
A la fin du XVe siècle commence le « règne des Bidos » : Pierre de Bidos est nommé abbé en 1482 et son neveu Aymeric en 1510, soit un règne de 74 ans pour les deux abbatiats réunis. Gestionnaires avisés, grands bâtisseurs, animés par une profonde générosité, ils consolident la puissance abbatiale et portent au plus haut le renom de l’abbaye et de la ville de Gimont. En 1556 la mort d’Aymeric marque la fin des abbés réguliers de Planselve. Des abbés commendataires lui succèdent. En 1767, Jean-Baptiste, comte de Scey Montbéliard, ex aumônier du roi, est le dernier abbé commendataire de Gimont.
Le 9 floréal an VII (18 avril 1799) l’abbaye est achetée par le citoyen Destouet. Dès 1800 elle est transformée en chantier de démolition.