Abbaye de Montbenoît (Doubs)
Vers l’an 1000, un certain Benoît, qui aurait donné son nom à la future abbaye, serait venu chercher la solitude dans ce val sauvage, alors couvert de forêts. De l’ermitage qu’il construisit, il ne reste plus rien. L’histoire véritable de Montbenoît commence avec la fondation de son abbaye.
On ne trouve aucune trace de sa fondation dans les archives. Elle date peut-être de 1100 ou 1050. Durant ses premières années, le monastère est probablement sous la règle de Saint Colomban ou de Saint Benoît et sous la dépendance de Saint Maurice d’Agune (aujourd’hui Saint Maurice en Valois). En 1150 Landry, sire de Joux, donne le territoire de l’abbaye à Humbert, archevêque de Besançon. Celui-ci appelle les chanoines réguliers de Saint Augustin qui, avec l’aide de colons, originaires de la Savoie ou du canton des Grisons, défrichent la contrée.
Les stalles de l’église portent les traces de mutilation des troupes de Saxe-Weimar. L’abbaye fut le siège du quartier d’hiver des occupants stoppés sur place par le rude hiver de 1639.
Le 30 mars 1773, est décidée la suppression du monastère.
On ne trouve aucune trace de sa fondation dans les archives. Elle date peut-être de 1100 ou 1050. Durant ses premières années, le monastère est probablement sous la règle de Saint Colomban ou de Saint Benoît et sous la dépendance de Saint Maurice d’Agune (aujourd’hui Saint Maurice en Valois). En 1150 Landry, sire de Joux, donne le territoire de l’abbaye à Humbert, archevêque de Besançon. Celui-ci appelle les chanoines réguliers de Saint Augustin qui, avec l’aide de colons, originaires de la Savoie ou du canton des Grisons, défrichent la contrée.
Les stalles de l’église portent les traces de mutilation des troupes de Saxe-Weimar. L’abbaye fut le siège du quartier d’hiver des occupants stoppés sur place par le rude hiver de 1639.
Le 30 mars 1773, est décidée la suppression du monastère.