Abbaye de Saint-Avit-Senieur
(Dordogne)
Vers 1060-1065, un petit groupe de moines vit près du tombeau de Saint-Avit (ermite né à Lanquais vers 487 et qui s’était retiré dans la vallée située à l’ouest de l’abbaye). Le corps du saint est transféré dans l’église abbatiale en 1118 et les chanoines sont au nombre de 7 en 1120.
Un premier autel est consacré en 1118 puis un second en 1141 mais ce n’est qu’en 1292 que l’église est sécuralisée. L’église est ravagée et incendiée par les Albigeois au XIIIe s. alors que le chœur est détruit par les Anglais pendant la guerre de Cent ans. En 1577, les huguenots (protestants) saccagent l’église, démolissent le grand clocher et brûlent le chartrier (salle où se trouvaient les chartes). Les catholiques reprennent Saint-Avit la même année mais le monastère, gravement atteint, reste partiellement en ruine. |
En 1685, le monastère est rattaché au chapitre de Sarlat et, depuis, l’édifice n’a d’autre histoire que celle de ses restaurations commencées en 1883. Le cloître est les bâtiments conventuels sont finalement arasés et recouverts par le cimetière communal. La translation de celui-ci a permis de libérer le sol. Des fouilles sont entreprises pour mettre au jour les substructions de 1963 à 1969.
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A la fin du XIXe siècle, l’église, en mauvais état, fait l’objet de travaux importants. En 1971, suite à l’apparition de fissures et à la chute de pierres, l’église est fermée au public. Une campagne de restauration générale est lancée en 1997 qui permet la réouverture totale de l’abbatiale en 2000. |