L'EAU (LES SOINS DU CORPS)
Lavabo de l'abbaye du Thoronet (Var)
Le concile d’Aix-la-Chapelle (817) décide que les moines doivent laver et nettoyer eux-mêmes leurs vêtements. Un lavoir, des récipients, du savon, de l’eau de cendre, de l’eau chaude sont prévus à cet effet. Le lavage se fait tous les quinze jours. Les vêtements sont mis à sécher dans un local spécial, ou étalés sur l’herbe du cloître.
Les premiers moines étaient très réticents sur les soins de propreté, soupçonnés d’offrir une source de sensualité. Les moines du Moyen-Age ne partagent pas cette réticence et un grand souci de propreté règne dans les couvents d’alors. Les moines doivent se laver la figure et les mains deux fois par jour et les pieds au moins une fois par semaine (c’est la mandatum). L’eau courante est installée, dès les premières décennies de l’ordre cartusien, dans les cellules des moines. Dès le VIIe siècle, nombre de monastères ont des bains où coule l’eau chaude (même si ce ne sont parfois que des pédiluves). A Saint-Gall, ils sont situés près du dortoir : se baigne qui veut.
Comme celui des bains et des lavages de tête, le rythme du rasage de la barbe diffère d’un ordre à l’autre : pour les uns, on rase la barbe 5 à 6 fois l’an ; pour d’autres, c’est toutes les trois semaines, tous les mois ou tous les quinze jours, avant Pâques et deux jours avant Noël. Certains coutumiers interdisent de se raser pendant tout le Carême (soit pendant 40 jours).
Les premiers moines étaient très réticents sur les soins de propreté, soupçonnés d’offrir une source de sensualité. Les moines du Moyen-Age ne partagent pas cette réticence et un grand souci de propreté règne dans les couvents d’alors. Les moines doivent se laver la figure et les mains deux fois par jour et les pieds au moins une fois par semaine (c’est la mandatum). L’eau courante est installée, dès les premières décennies de l’ordre cartusien, dans les cellules des moines. Dès le VIIe siècle, nombre de monastères ont des bains où coule l’eau chaude (même si ce ne sont parfois que des pédiluves). A Saint-Gall, ils sont situés près du dortoir : se baigne qui veut.
Comme celui des bains et des lavages de tête, le rythme du rasage de la barbe diffère d’un ordre à l’autre : pour les uns, on rase la barbe 5 à 6 fois l’an ; pour d’autres, c’est toutes les trois semaines, tous les mois ou tous les quinze jours, avant Pâques et deux jours avant Noël. Certains coutumiers interdisent de se raser pendant tout le Carême (soit pendant 40 jours).