Abbaye de Sainte-Marie-du-Désert (Haute-Garonne)
En 1849, séduit par la solitude du lieu, le père Avignon,
de Toulouse, a l’idée, au cours d’une retraite au sanctuaire, d’établir un
monastère dans la région. L’abbé du monastère cistercien d’Aiguebelle, Dom
Orsise Courayon se montre plutôt favorable.
Après de multiples efforts, « l’opportunité d’une fondation » dans ce pays dépourvu de Maisons de l’ordre est reconnue en 1852. C’est dans des locaux en planches que, le 21 décembre 1852, le père Bernard Raymond arrive à la tête d’un petit groupe comprenant un moine de chœur et 4 frères convers.
Après de multiples efforts, « l’opportunité d’une fondation » dans ce pays dépourvu de Maisons de l’ordre est reconnue en 1852. C’est dans des locaux en planches que, le 21 décembre 1852, le père Bernard Raymond arrive à la tête d’un petit groupe comprenant un moine de chœur et 4 frères convers.
Les frères
convers prennent plus de part au travail manuel mais ils vont jouer un grand
rôle dans le développement de Sainte-Marie du Désert. En 1853, 3 frères
viennent se rajouter et le père abbé d’Aiguebelle procède à la bénédiction
solennelle des nouvelles installations. Les frères se succèdent, le domaine
agricole est constitué et les travaux de construction s’achèvent. Le 15 février
1861, Sainte-Marie est érigée en abbaye et devient très rapidement florissante.
Vers 1900, suite à une chute de vocations, il y a moins de moines. Aujourd’hui l’abbaye compte une trentaine de frères.
Vers 1900, suite à une chute de vocations, il y a moins de moines. Aujourd’hui l’abbaye compte une trentaine de frères.
L’abbaye
Sainte-Marie, bien que récente, obéit au plan architectural cistercien. Son
austérité et son dépouillement bannissent tout superflu : absence de
décoration sculptée ou peinte, sobriété des objets et des vêtements
sacerdotaux. Les murs ne sont pas crépis et laissent apparaître la pierre nue.
Leurs bâtiments sont d’une rigueur mais d’une qualité de construction
indéniable. On y retrouve le style roman ou gothique.