Abbaye d'Arthous (Landes)

L’abbaye est fondée en 1167 par Bernard III, abbé prémontré de la Case-Dieu (diocèse d’Auch). Elle a pour vocation d’évangéliser les populations locales, d’offrir un hébergement aux pèlerins en route vers Saint-Jacques-de-Compostelle et de contrôler un territoire âprement disputé par plusieurs seigneurs : Navarre, Béarn et Gascogne.

L’abbaye vit de dons et de privilèges accordés par des seigneurs locaux et du roi d’Angleterre, alors duc de Gascogne.
Prospère jusqu’au XVIe siècle, elle subit en 1523 les ravages de la guerre entre François Ier et Charles Quint. Les guerres de Religion portent un coup fatal à l’abbaye. En 1569 et 1571, elle est ravagée par les huguenots. En 1616, de nouveaux pillages sont perpétrés par les troupes protestantes du duc de la Force. Les bâtiments monastiques sont détruits, seule l’église en partie endommagée résiste. Après les guerres de Religion, les bâtiments monastiques sont reconstruits. Les travaux et les réaménagements semblent perdurer jusqu’au XVIIIe siècle.
Prospère jusqu’au XVIe siècle, elle subit en 1523 les ravages de la guerre entre François Ier et Charles Quint. Les guerres de Religion portent un coup fatal à l’abbaye. En 1569 et 1571, elle est ravagée par les huguenots. En 1616, de nouveaux pillages sont perpétrés par les troupes protestantes du duc de la Force. Les bâtiments monastiques sont détruits, seule l’église en partie endommagée résiste. Après les guerres de Religion, les bâtiments monastiques sont reconstruits. Les travaux et les réaménagements semblent perdurer jusqu’au XVIIIe siècle.

En 1766, il ne reste que cinq chanoines. A la veille de la Révolution, l’abbaye ne compte plus qu’un prieur et trois chanoines. Le 6 avril 1791, l’abbaye et ses terres sont vendues comme biens nationaux. L’abbaye désaffectée a servi dans un premier temps d’hôpital militaire puis de convalescence après avoir été réquisitionnée par les armées de Napoléon. Par la suite, elle devient une exploitation agricole.

En 1955, l’église Notre-Dame d’Arthous est classée au titre des Monuments historiques mais l’abbaye reste une ferme jusqu’au 20 mai 1964. C’est à cette date qu’Yvonne d’Artigues, épouse Lévèque de Vilmorin, donne l’abbaye dont elle est propriétaire, au département des Landes. Les Monuments historiques supervisent une première tranche de restauration et, en 1969, les bâtiments conventuels d’Arthous sont classés au titre des Monuments historiques.