Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue
(Tarn-et-Garonne)

Une fois constituée en 1144 par Adhémar III, évêque de Rodez, la communauté de Beaulieu a grand peine à se créer un domaine foncier. La première église est probablement détruite lors de la croisade des Albigeois. Vivien, autre évêque de Rodez, fait d’importantes donations pour relever le temporel ; cette générosité lui vaut le titre de second fondateur de Beaulieu.
Durant les guerres de Religion l’abbaye souffre des huguenots qui pillent ses archives et détruisent son cloître gothique.
Durant les guerres de Religion l’abbaye souffre des huguenots qui pillent ses archives et détruisent son cloître gothique.

Au XVIe siècle l’abbaye tombe en commende engendrant ainsi son déclin. En 1768 il ne rest plus que trois religieux.
En 1791 le domaine est vendu comme bien national et racheté par Joseph Perret qui lègue l’église à la ville de Saint Antonin. En 1875 l’abbaye est classée monument historique mais l’abbatiale reste découverte de longues années et la plupart des bâtiments fut utilisée pour répondre à l’économie domestique d’une exploitation agricole.
C’est dans un état de quasi délabrement qu’en 1959 M. et Mme Brache découvrent l’abbaye. Ils l’achètent et avec l’aide de l’Etat parviennent à la sauver avant d’en faire don, en 1973, à la Caisse nationale des monuments historiques et des sites. Celle-ci a poursuivi depuis d’importants travaux de restauration tout en contribuant, fidèle à la vonlonté des donateurs, au développement original autour de l’art contemporain. Avec la collection Brache-Bonnefoi, Beaulieu fut dans la région Midi-Pyrénées le premier centre d’art contemporain actif.
En 1791 le domaine est vendu comme bien national et racheté par Joseph Perret qui lègue l’église à la ville de Saint Antonin. En 1875 l’abbaye est classée monument historique mais l’abbatiale reste découverte de longues années et la plupart des bâtiments fut utilisée pour répondre à l’économie domestique d’une exploitation agricole.
C’est dans un état de quasi délabrement qu’en 1959 M. et Mme Brache découvrent l’abbaye. Ils l’achètent et avec l’aide de l’Etat parviennent à la sauver avant d’en faire don, en 1973, à la Caisse nationale des monuments historiques et des sites. Celle-ci a poursuivi depuis d’importants travaux de restauration tout en contribuant, fidèle à la vonlonté des donateurs, au développement original autour de l’art contemporain. Avec la collection Brache-Bonnefoi, Beaulieu fut dans la région Midi-Pyrénées le premier centre d’art contemporain actif.