CUISINE
Cuisine de l'abbaye de Fontevraud (Maine-et-Loire)
La cuisine profite des services tels que la boulangerie, la brasserie et les réserves. Elle est proche de l’eau indispensable. Dans beaucoup de réfectoires médiévaux, il n’y avait qu’un passe plat, ensuite on intercala un office qui offrait des rangements pour les ustensiles.
Rien n’est profane dans un monastère et toutes les activités sont appréhendées avec un sens qui les transcende. Ainsi, cuire les légumes ou casser les œufs procurent aux cuisiniers un bénéfice inestimable. Selon Saint Benoît : « les frères se serviront mutuellement de sorte que nul ne soit dispensé du travail de la cuisine, à moins qu’il ne soit retenu par la maladie ou par une occupation de grave utilité, car on acquiert par cet exercice une plus grande récompense et l’accroissement de la charité. On procurera des aides à ceux qui sont faibles afin qu’ils n’accomplissent pas cette fonction avec tristesse » (chapitre 35 de la règle bénédictine).
Rien n’est profane dans un monastère et toutes les activités sont appréhendées avec un sens qui les transcende. Ainsi, cuire les légumes ou casser les œufs procurent aux cuisiniers un bénéfice inestimable. Selon Saint Benoît : « les frères se serviront mutuellement de sorte que nul ne soit dispensé du travail de la cuisine, à moins qu’il ne soit retenu par la maladie ou par une occupation de grave utilité, car on acquiert par cet exercice une plus grande récompense et l’accroissement de la charité. On procurera des aides à ceux qui sont faibles afin qu’ils n’accomplissent pas cette fonction avec tristesse » (chapitre 35 de la règle bénédictine).