SALLE CAPITULAIRE
Salle capitulaire de l'abbaye du Loc-Dieu (Aveyron)
Si l’église représente le sens vertical de la fonction du moine : sa relation à Dieu ; la salle capitulaire représente le sens horizontal : sa relation sociale et temporelle aux autres.
Selon plusieurs prescriptions de la règle, c’est le lieu où se rassemble la communauté : « toutes les fois qu’il y aura dans le monastère quelque affaire importante à traiter, l’abbé convoquera toute la communauté, puis il exposera lui-même ce dont il s’agit… » (chapitre 3 de la règle bénédictine). En dehors des cas particuliers, la salle est utilisée tous les jours pour la lecture des collationes qui n’a plus lieu dans le cloître dès le IXe siècle : « aussitôt que l’on se sera levé du souper les frères iront tous s’asseoir dans un même endroit et l’un d’eux lira les conférences ou les vies des pères… » ; après cette lecture : « tous étant donc assemblés, on dira complies… » (chapitre 42 de la règle bénédictine).
L’aménagement de la salle est identique à celui du chœur de l’église. Une ou deux rangées de bancs (souvent en pierre dans les salles médiévales) placés le long des murs encadrent le siège du père abbé au centre. Au milieu de la salle, un lutrin reçoit le livre pour la lecture, notamment la règle dont on lit quotidiennement un chapitre. C’est ce chapitre qui a donné son nom à la salle. Puisque c’est là que l’on entendait la règle, on prit l’habitude de s’accuser des manquements, ce qui donna le « chapitre des coulpes ». L’abbé donnait une réprimande et une pénitence qui donna le verbe « chapitrer ».
Selon plusieurs prescriptions de la règle, c’est le lieu où se rassemble la communauté : « toutes les fois qu’il y aura dans le monastère quelque affaire importante à traiter, l’abbé convoquera toute la communauté, puis il exposera lui-même ce dont il s’agit… » (chapitre 3 de la règle bénédictine). En dehors des cas particuliers, la salle est utilisée tous les jours pour la lecture des collationes qui n’a plus lieu dans le cloître dès le IXe siècle : « aussitôt que l’on se sera levé du souper les frères iront tous s’asseoir dans un même endroit et l’un d’eux lira les conférences ou les vies des pères… » ; après cette lecture : « tous étant donc assemblés, on dira complies… » (chapitre 42 de la règle bénédictine).
L’aménagement de la salle est identique à celui du chœur de l’église. Une ou deux rangées de bancs (souvent en pierre dans les salles médiévales) placés le long des murs encadrent le siège du père abbé au centre. Au milieu de la salle, un lutrin reçoit le livre pour la lecture, notamment la règle dont on lit quotidiennement un chapitre. C’est ce chapitre qui a donné son nom à la salle. Puisque c’est là que l’on entendait la règle, on prit l’habitude de s’accuser des manquements, ce qui donna le « chapitre des coulpes ». L’abbé donnait une réprimande et une pénitence qui donna le verbe « chapitrer ».