Abbaye de Froidmont (Oise)
Clairvaux, fille de Cîteaux, fondée en 1115, donne naissance à Ourscamps en 1129 d'où viennent les religieux qui s'établissent à Froidmont en 1134, sur des terres offertes par Alix (ou Adélaïde) de Dammartin de Bulles. Le monastère prend le nom de Notre-Dame de Trie de sa situation sur les bords de la petite rivière de Trye. Le nom de Trie disparaît peu à peu pour faire place à celui de Froidmont, qui apparaît dès 1150 et qui se conserve jusqu’à la destruction du monastère.
Manassès, abbé de Froidmont, voit augmenter le nombre de ses religieux ainsi que les ressources pour subvenir à leurs besoins. Pour avoir part aux prières des moines, chacun s’empresse de leur donner des biens et notamment les seigneurs. En 1137, le roi Louis le Gros confirme l’abbaye, l’affranchit de toute puissance séculière, amortit tous ses biens et la prend sous sa protection spéciale. Le pape Eugène III la confirme également en 1147 ainsi que ses biens.
Manassès, abbé de Froidmont, voit augmenter le nombre de ses religieux ainsi que les ressources pour subvenir à leurs besoins. Pour avoir part aux prières des moines, chacun s’empresse de leur donner des biens et notamment les seigneurs. En 1137, le roi Louis le Gros confirme l’abbaye, l’affranchit de toute puissance séculière, amortit tous ses biens et la prend sous sa protection spéciale. Le pape Eugène III la confirme également en 1147 ainsi que ses biens.
Dès 1164, l’abbaye compte 7 granges. Froidmont, au XIIIe siècle, eut jusqu’à 150 religieux parmi lesquels on comptait au moins 100 frères convers. On eut cependant recours à des serviteurs et l’état de 1224 accuse que 227 domestiques suppléaient à l’insuffisance des convers. A partir de la deuxième moitié du XIIIe siècle, la proportion fut encore plus grande. On retira successivement les frères devenus trop peu nombreux de chacune des granges et des fermiers séculiers les remplacèrent. La décadence commençait.
La bibliothèque de Froidmont contenait près de 1000 volumes et une vingtaine d’ouvrages manuscrits quand la Révolution en fit l’inventaire.
La bibliothèque de Froidmont contenait près de 1000 volumes et une vingtaine d’ouvrages manuscrits quand la Révolution en fit l’inventaire.