Couvent de la Garde (Oise)
Il ne reste plus du couvent Notre-Dame de la Garde qu’une enceinte de murailles irrégulièrement rectangulaire et très délabrée, percée d’une porte cochère de style gothique surmontée de trois niches qui servait d’entrée principale. Les moines appartenaient à l’ordre des Cordeliers. En 1787, le Père Tribou, bien que le plus jeune des moines, se retrouve à la tête de l’établissement à l’age de 32 ans. Il tente de mettre de l’ordre dans le monastère jusqu’alors un peu trop libre. Il se préoccupe également des dettes importantes et des créanciers qui réclament vainement leur paiement.
En 1789, on dresse un état des différents religieux de la Garde. Ils sont au nombre de douze et déclarent vouloir quitter la vie commune et se retirer. Avec la disparition des ordres religieux en France, un décret des 16 et 26 mars 1790 ordonne la mise en liberté des personnes détenues par lettre de cachet (comme c’était le cas au couvent de la Garde) à moins qu’elles ne soient enfermées par cause de folie. Les aliénés internés devront être examinés par des médecins, interrogés par des juges, pour être ensuite élargis ou maintenus en vertu d’une sentence. La situation particulière du couvent de la Garde, mi-correctionnel, mi-hospitalier, lui vaut donc de durer plus longtemps que les autres. En effet, on ne sait que faire des nombreux aliénés qui y résident et les difficultés financières retardent la vente de la Garde.
En 1789, on dresse un état des différents religieux de la Garde. Ils sont au nombre de douze et déclarent vouloir quitter la vie commune et se retirer. Avec la disparition des ordres religieux en France, un décret des 16 et 26 mars 1790 ordonne la mise en liberté des personnes détenues par lettre de cachet (comme c’était le cas au couvent de la Garde) à moins qu’elles ne soient enfermées par cause de folie. Les aliénés internés devront être examinés par des médecins, interrogés par des juges, pour être ensuite élargis ou maintenus en vertu d’une sentence. La situation particulière du couvent de la Garde, mi-correctionnel, mi-hospitalier, lui vaut donc de durer plus longtemps que les autres. En effet, on ne sait que faire des nombreux aliénés qui y résident et les difficultés financières retardent la vente de la Garde.
Jean Eloi Tribou continue de
diriger l’ancien couvent sans recevoir de traitement. Il n’a, pour toute
indemnité, que quelques pensions d’aliénés, payées directement par les
familles. Il essaie d’en augmenter le nombre en faisant de la publicité dans la
presse de l’époque.
Le directoire de l’Oise décide, en l’an VI, de vendre la maison de la Garde comme bien national. L’ancien supérieur abandonne, en 1799, la maison qu’il dirige depuis 12 ans. Il emmène avec lui six aliénés que les familles ont laissé à ses soins et s’installe à Clermont où il fonde l’actuel Centre Hospitalier Spécialisé Interdépartemental.
Le directoire de l’Oise décide, en l’an VI, de vendre la maison de la Garde comme bien national. L’ancien supérieur abandonne, en 1799, la maison qu’il dirige depuis 12 ans. Il emmène avec lui six aliénés que les familles ont laissé à ses soins et s’installe à Clermont où il fonde l’actuel Centre Hospitalier Spécialisé Interdépartemental.