Abbaye Sainte-Foy de Conques
(Aveyron)
Conques doit son nom à son site en forme de coquille (concha en latin). A 250 mètres d’altitude le monastère puis le bourg se sont accrochés au flanc du versant ensoleillé et abrité des vents du nord, assez haut pour échapper à l’humidité et aux brouillards du fond de la vallée.
Le 6 octobre 303 une jeune chrétienne âgée d’une douzaine d’années surnommée Foy meurt sur ordre du gouverneur Dacien parce qu’elle refuse de sacrifier aux dieux du paganisme. Le corps de la Sainte, enseveli en cachette, est transféré deux siècles plus tard dans la basilique édifiée sur le lieu même du martyre.
Le 6 octobre 303 une jeune chrétienne âgée d’une douzaine d’années surnommée Foy meurt sur ordre du gouverneur Dacien parce qu’elle refuse de sacrifier aux dieux du paganisme. Le corps de la Sainte, enseveli en cachette, est transféré deux siècles plus tard dans la basilique édifiée sur le lieu même du martyre.
L’ermite Dadon, vers la fin du VIIIe siècle choisit cet endroit désert pour y mener une vie contemplative. La renommée de sa sainteté se répandit dans le voisinage et quelques compagnons ne tardent pas à le rejoindre. Ainsi naît une petite communauté monastique qui adopte bientôt la rège de Saint Benoît et élève une première église dédiée au Saint Sauveur. Mais l’abbaye aurait été condamnée à végéter du fait de son isolement et de la pauvreté des sols sans les largesses de Louis le Pieux qui lui fait dix donations de terres et la rattache au domaine royal tout en l’exemptant d’impôts.
Pour donner du prestige à l’abbaye, les moines volent les restes de Sainte Foy à Agen en 866. L’arrivée des reliques équivaut à une deuxième fondation pour l’abbaye placée désormais sous le vocable de Sainte Foy. Son expansion se poursuit alors, sans interruption, pendant près de trois siècles.
De 942 à 984 Etienne Ier, évêque de Clermont en Auvergne est abbé de Conques. Vers le milieu du Xe siècle, pour abriter la statue reliquaire de Sainte Foy, il fait édifier une basilique à trois nefs (Conques II).
Pour donner du prestige à l’abbaye, les moines volent les restes de Sainte Foy à Agen en 866. L’arrivée des reliques équivaut à une deuxième fondation pour l’abbaye placée désormais sous le vocable de Sainte Foy. Son expansion se poursuit alors, sans interruption, pendant près de trois siècles.
De 942 à 984 Etienne Ier, évêque de Clermont en Auvergne est abbé de Conques. Vers le milieu du Xe siècle, pour abriter la statue reliquaire de Sainte Foy, il fait édifier une basilique à trois nefs (Conques II).
Au XIe siècle Conques devient une étape majeure sur le chemin de pèlerinage du Saint Jacques de Compostelle. La grande période de Conques, du milieu du XIe au premier quart du XIIe siècle, correspond à celle de la construction de l’abbatiale romane actuelle (Conques III). Sous l’impulsion de l’abbé Bégon (1087-1107), le monastère de Saint Foy parvient à son apogée. Tout en poursuivant les travaux commencés par ses prédécesseurs dans la nouvelle église, cet abbé entreprend la construction des bâtiments monastiques et du cloître. En même temps est attestée l’existence d’une école monastique avec sa bibliothèque et son atelier de manuscrits, le scriptorium.
De 1107 à 1125 Boniface est abbé. Il faut lui attribuer la construction de la façade de l’église avec le tympan du Jugement dernier.
En 1568 les protestants s’emparent de Conques, « il fut fait grand pillage, brullerie et saccagement » selon une charte du roi Charles IX.
En 1790 la Révolution supprime le chapitre des chanoines qui assurait jusqu’alors l’entretien de l’église et des bâtiments conventuels, désormais à l’abandon… En 1837 l’écrivain Prosper Mérimée, inspecteur général des Monuments historiques, découvre avec étonnement les richesses artistiques oubliées que renferme Conques et l’œuvre de restauration commence.
En 1873 à la demande de Mgr Bourret, évêque de Rodez, les pères prémontrés s’installent à Conques et en 1875 on découvre dans le chœur de l’église le coffret reliquaire de Sainte Foy, caché à l’époque des guerres de religion. C’est le renouveau du pèlerinage.
En 1568 les protestants s’emparent de Conques, « il fut fait grand pillage, brullerie et saccagement » selon une charte du roi Charles IX.
En 1790 la Révolution supprime le chapitre des chanoines qui assurait jusqu’alors l’entretien de l’église et des bâtiments conventuels, désormais à l’abandon… En 1837 l’écrivain Prosper Mérimée, inspecteur général des Monuments historiques, découvre avec étonnement les richesses artistiques oubliées que renferme Conques et l’œuvre de restauration commence.
En 1873 à la demande de Mgr Bourret, évêque de Rodez, les pères prémontrés s’installent à Conques et en 1875 on découvre dans le chœur de l’église le coffret reliquaire de Sainte Foy, caché à l’époque des guerres de religion. C’est le renouveau du pèlerinage.