Abbaye Sainte-Marie-de-Boulaur (Gers)
Le monastère
Sainte Marie de Boulaur est fondé en 1140 par Pétronille de Chemillé, abbesse
de Fontevrault, sur des terres données par Sanche, comte d’Astarac,
constructeur du couvent. Sa mère, Longuebrune en est la première prieure.
Boulaur, qui s’écrivait jusqu’à la Révolution Bouloc ou Boulauc, vient de Bonus Locus, Bon Lieu, qui suggère la situation privilégiée de l’abbaye. Monastère pour filles nobles, les bâtiments relativement peu étendus à l’origine, prévoyaient une vingtaine de moniales. Celles-ci étaient suzeraines des lieux, elles accueillaient les paysans dans les bâtiments monastiques en période de guerre et de pillages et avaient une petite milice qu’elles payaient aux époques troublées pour les défendre elles et leurs gens.
Boulaur, qui s’écrivait jusqu’à la Révolution Bouloc ou Boulauc, vient de Bonus Locus, Bon Lieu, qui suggère la situation privilégiée de l’abbaye. Monastère pour filles nobles, les bâtiments relativement peu étendus à l’origine, prévoyaient une vingtaine de moniales. Celles-ci étaient suzeraines des lieux, elles accueillaient les paysans dans les bâtiments monastiques en période de guerre et de pillages et avaient une petite milice qu’elles payaient aux époques troublées pour les défendre elles et leurs gens.
Il ne reste
plus des bâtiments conventuels du XIIe siècle que le rez-de-chaussée du grand
dortoir, avec la salle du chapitre et le tinal, ainsi que le passage menant au
jardin. De l’église primitive subsistent seulement certains murs jusqu’à
hauteur de six mètres et une porte romane. L’église a été en partie
reconstruite au début du XIVe siècle. Le fond de l’église est de période
Renaissance et fut reconstruit probablement après un violent incendie dont on a
retrouvé les traces au cours de la restauration actuelle de l’édifice.
L’escalier d’honneur a été reconstruit au XVIIe siècle, il conduit au grand dortoir conçu au siècle précédent lors de l’aménagement, en 1640, de la grande salle du rez-de-chaussée de 35 mètres de long. Mais le bijou de Boulaur est incontestablement la Belle Dame, une Vierge à l’enfant du XIIIe – XIVe siècle, retrouvée dans le sol sous un carrelage.
L’escalier d’honneur a été reconstruit au XVIIe siècle, il conduit au grand dortoir conçu au siècle précédent lors de l’aménagement, en 1640, de la grande salle du rez-de-chaussée de 35 mètres de long. Mais le bijou de Boulaur est incontestablement la Belle Dame, une Vierge à l’enfant du XIIIe – XIVe siècle, retrouvée dans le sol sous un carrelage.