Abbaye de BELLEPERCHE
(Tarn-et-Garonne)

L’abbaye a pour origine, vers 1130-1140, une petite cella créée par la famille d’Argombat au cœur de ses propriétés, à 10 km de l’emplacement actuel. En 1143 cette communauté est affiliée à Clairvaux et transféré sur un alleu de 400 hectares leur appartenant. Entourée de villages et de grands axes de circulation, largement dotée par des protecteurs puissants, Belleperche devient un moteur du développement local grâce à 8 granges judicieusement placées. Les bâtiments sont élevés avant la fin du XIIe siècle. Durant la croisade contre les Cathares un abbé prend la défense du comte de Toulouse et en 1234 les moines aident un Parfait à fuir l’Inquisition. Dès la fin des hostilités on entreprend la réédification de tous les bâtiments avec plus d’ampleur.
Le plein apogée du monastère se situe après 1250 et 9 bastides sont créées. Au XIVe siècle les difficultés abaissent l’effectif qui pourtant résiste et ne déserte pas. La mise en commende dès 1454 voit s’affronter le bénéficiaire et le titulaire régulier qui, enfin corrompu, cède en 1464. Le monastère se redresse peu à peu mais il est en partie incendié en 1572 par des soldats protestants. Belleperche se ressaisit après 1590, la communauté compte jusqu’à 30 moines au XVIIe siècle et les bâtiments sont peu à peu restaurés. Riche et opulente, troisième abbaye cistercienne du Midi par ses ressources, Belleperche est largement reconstruite à partir de 1701.
En 1790 il reste 11 religieux. A partir de 1796 Belleperche est partagée entre plusieurs propriétaires. Destructions et mutilations se succèdent au XIXe siècle et la plupart des bâtiments anciens ont aujourd’hui disparus mais l’abbaye est en cours de restauration.
Le plein apogée du monastère se situe après 1250 et 9 bastides sont créées. Au XIVe siècle les difficultés abaissent l’effectif qui pourtant résiste et ne déserte pas. La mise en commende dès 1454 voit s’affronter le bénéficiaire et le titulaire régulier qui, enfin corrompu, cède en 1464. Le monastère se redresse peu à peu mais il est en partie incendié en 1572 par des soldats protestants. Belleperche se ressaisit après 1590, la communauté compte jusqu’à 30 moines au XVIIe siècle et les bâtiments sont peu à peu restaurés. Riche et opulente, troisième abbaye cistercienne du Midi par ses ressources, Belleperche est largement reconstruite à partir de 1701.
En 1790 il reste 11 religieux. A partir de 1796 Belleperche est partagée entre plusieurs propriétaires. Destructions et mutilations se succèdent au XIXe siècle et la plupart des bâtiments anciens ont aujourd’hui disparus mais l’abbaye est en cours de restauration.