PORTERIE
Le monastère, comme toutes les cités médiévales, est entouré d’une muraille percée de portes que l’on ferme chaque soir. En principe, les moines n’ont pas à quitter la clôture du monastère, sauf lorsqu’ils se rendent dans quelque grange pour aider les convers aux travaux des champs.
Point de contact de l’abbaye, on place à la porterie un « sage vieillard qui sache recevoir et rendre une réponse et d’une maturité qui le préserve de courir ça et là » (chapitre 66 de la règle bénédictine). Le frère portier n’est donc pas un simple concierge ni un porte-clés chargé d’ouvrir ou de fermer les portes. On le choisit pour ses qualités hospitalières, à moins que ce ne soit pour sa carrure ou pour la perspicacité dont il doit faire preuve pour juger de la qualité des visiteurs. C’est en effet à la porterie que se présentent les voyageurs et les pèlerins en quête d’un toit et toute sorte de pauvres hères que la misère a lancés sur les routes. Là aussi se présentent les nobles visiteurs, prélats, seigneurs venant saluer quelque parent, ou demander conseil, ou solliciter le pardon auprès des moines, ou suivre le saint office. La porterie compte donc toujours des locaux d’accueil pour les hôtes et les voyageurs « qui surviennent à des heures incertaines et ne manquent jamais au monastère » (chapitre 53 de la règle bénédictine). En conséquence « le portier doit avoir son logement près de la porte, afin que ceux qui arrivent le trouvent toujours présent pour leur rendre réponse » (chapitre 66 de la règle bénédictine).
La fonction d’accueil est très importante dans la règle qui prodigue des conseils de bienveillance et de charité : « aussitôt que quelqu’un aura frappé ou qu’un pauvre aura fait entendre son appel, il (le portier) répondra « deo gratias » ou dira « benedicite » et dans toute la mansuétude que donne la crainte de Dieu, il s’empressera de répondre avec une charité fervente » (chapitre 66 de la règle bénédictine). Et encore : « on rendra à chacun l’honneur qui lui est dû, principalement aux frères de la foi et aux pèlerins… Les hôtes ayant ainsi été accueillis, on les conduira à la prière ; après quoi le supérieur ou celui à qui il aura donné l’ordre s’assiéra près d’eux » (chapitre 53 de la règle bénédictine). Outre le logement du portier et celui des hôtes, on trouve donc un oratoire, appelé souvent la « chapelle des étrangers », et des parloirs.
Point de contact de l’abbaye, on place à la porterie un « sage vieillard qui sache recevoir et rendre une réponse et d’une maturité qui le préserve de courir ça et là » (chapitre 66 de la règle bénédictine). Le frère portier n’est donc pas un simple concierge ni un porte-clés chargé d’ouvrir ou de fermer les portes. On le choisit pour ses qualités hospitalières, à moins que ce ne soit pour sa carrure ou pour la perspicacité dont il doit faire preuve pour juger de la qualité des visiteurs. C’est en effet à la porterie que se présentent les voyageurs et les pèlerins en quête d’un toit et toute sorte de pauvres hères que la misère a lancés sur les routes. Là aussi se présentent les nobles visiteurs, prélats, seigneurs venant saluer quelque parent, ou demander conseil, ou solliciter le pardon auprès des moines, ou suivre le saint office. La porterie compte donc toujours des locaux d’accueil pour les hôtes et les voyageurs « qui surviennent à des heures incertaines et ne manquent jamais au monastère » (chapitre 53 de la règle bénédictine). En conséquence « le portier doit avoir son logement près de la porte, afin que ceux qui arrivent le trouvent toujours présent pour leur rendre réponse » (chapitre 66 de la règle bénédictine).
La fonction d’accueil est très importante dans la règle qui prodigue des conseils de bienveillance et de charité : « aussitôt que quelqu’un aura frappé ou qu’un pauvre aura fait entendre son appel, il (le portier) répondra « deo gratias » ou dira « benedicite » et dans toute la mansuétude que donne la crainte de Dieu, il s’empressera de répondre avec une charité fervente » (chapitre 66 de la règle bénédictine). Et encore : « on rendra à chacun l’honneur qui lui est dû, principalement aux frères de la foi et aux pèlerins… Les hôtes ayant ainsi été accueillis, on les conduira à la prière ; après quoi le supérieur ou celui à qui il aura donné l’ordre s’assiéra près d’eux » (chapitre 53 de la règle bénédictine). Outre le logement du portier et celui des hôtes, on trouve donc un oratoire, appelé souvent la « chapelle des étrangers », et des parloirs.