LE PERSONNEL (LES FONCTIONS)
L’Abbé, selon Saint Benoît, es le vicaire du Christ, le père du monastère dont celui-ci doit tout attendre et espérer, le médecin et le pasteur des âmes, le maître, l’organisateur de la vie conventuelle. Il est donc normal que l’obéissance soit présentée comme la vertu première du moine. Mais si grands et si réels qu’ils soient, les pouvoirs de l’abbé sont loin d’être absolus. Si toute la vie des moines est entre ses mains, il est clair que lui-même doit agir selon la règle, dans un esprit de modération, de consideratio, de discretio, qui tempère et limite l’étendue de ses pouvoirs abbatiaux.
Le Prieur ou prévôt occupe le premier rang après l’abbé. Il est son adjoint et son auxiliaire. Il le remplace en cas de maladie ou d’absence.
Le Cellérier est l’économe, l’administrateur général. C’est lui qui veille au ravitaillement de la communauté, achète et vend les terres et les bois, touche les péages, accorde les gratifications, surveille les granges et les moulins, la brasserie et les viviers. Il est à ce point occupé par les devoirs de sa charge que les coutumiers n’exigent pas de lui qu’il assiste aux offices, sinon « s’il en a les loisirs ».
Le Camérier, dont le rôle ira en grandissant, remplit les fonctions de financier. Son nom vient de la chambre (camera) où sont enfermés l’argent, les reliques, les archives, les titres de propriété, les contrats d’affaires du monastère. Il reçoit les revenus, gère et ordonne les fonds. Il est chargé du confort et du bien-être des religieux.
Le Préchantre ou Armarius ou Premier chantre, donne le ton à l’église et règle le rythme des offices. Il enseigne la musique aux novices et aux enfants. Il a la charge de la bibliothèque. Il a la responsabilité du scriptorium et est l’un des trois religieux à avoir la garde du sceau concentuel.
Le Sacristain a la responsabilité des vases sacrés et du trésor de l’église. Mais ses attributions s’étendent au point qu’il finit par avoir la charge d’entretenir l’église, de veiller à sa propreté et à son bon ordre.
Le Père hôtelier est chargé d’accueillir les hôtes de passage. Il lui est recommandé de les recevoir « comme le Christ en personne » dit la règle bénédictine. Le père hôtelier doit veiller à la parfaite propreté des locaux, du linge, de la vaisselle, des couvertures, des nappes et des couverts. En hiver, il fera préparer du feu et des chandelles, il veille à ce qu’il n’y ait pas de toile d’araignée dans les chambres. Il sera attentif à la bonne conduite des hôtes. Au moment du départ, il procèdera à une tournée d’inspection pour voir si les hôtes n’oublient rien… ou n’emportent rien par mégarde. Il veillera à ce que la règle du silence soit respectée.
L’Aumônier est chargé de distribuer les aumônes aux pauvres, aux mendiants, aux pèlerins, aux orphelins, aux veuves, aux clercs démunis, aux voyageurs en général, même aux lépreux. Il doit assurer une juste répartition des vivres, des boissons, des vêtements usagers, les jours de fête, des menues pièces de monnaie. En fait, deux moines se partagent le soin d’assurer l’hospitalité : l’hôtelier est responsable de l’accueil des voyageurs à cheval, tandis que les pèlerins à pied sont du ressort de l’aumônier.
Le Maître des novices est chargé d’initier les novices à la vie quotidienne du monastère, de leur expliquer la signification des gestes, des habits, des rites, des traditions, des usages qu’ils seront appelés à respecter leur vie durant. Il leur enseigne aussi à lire, à écrire, à chanter. Il commente l’Ecriture sainte, les œuvres des Pères de l’Eglise ou des écrivains théologiens, mystiques, canonistes de l’ordre auquel ils appartiennent.
Le Prieur ou prévôt occupe le premier rang après l’abbé. Il est son adjoint et son auxiliaire. Il le remplace en cas de maladie ou d’absence.
Le Cellérier est l’économe, l’administrateur général. C’est lui qui veille au ravitaillement de la communauté, achète et vend les terres et les bois, touche les péages, accorde les gratifications, surveille les granges et les moulins, la brasserie et les viviers. Il est à ce point occupé par les devoirs de sa charge que les coutumiers n’exigent pas de lui qu’il assiste aux offices, sinon « s’il en a les loisirs ».
Le Camérier, dont le rôle ira en grandissant, remplit les fonctions de financier. Son nom vient de la chambre (camera) où sont enfermés l’argent, les reliques, les archives, les titres de propriété, les contrats d’affaires du monastère. Il reçoit les revenus, gère et ordonne les fonds. Il est chargé du confort et du bien-être des religieux.
Le Préchantre ou Armarius ou Premier chantre, donne le ton à l’église et règle le rythme des offices. Il enseigne la musique aux novices et aux enfants. Il a la charge de la bibliothèque. Il a la responsabilité du scriptorium et est l’un des trois religieux à avoir la garde du sceau concentuel.
Le Sacristain a la responsabilité des vases sacrés et du trésor de l’église. Mais ses attributions s’étendent au point qu’il finit par avoir la charge d’entretenir l’église, de veiller à sa propreté et à son bon ordre.
Le Père hôtelier est chargé d’accueillir les hôtes de passage. Il lui est recommandé de les recevoir « comme le Christ en personne » dit la règle bénédictine. Le père hôtelier doit veiller à la parfaite propreté des locaux, du linge, de la vaisselle, des couvertures, des nappes et des couverts. En hiver, il fera préparer du feu et des chandelles, il veille à ce qu’il n’y ait pas de toile d’araignée dans les chambres. Il sera attentif à la bonne conduite des hôtes. Au moment du départ, il procèdera à une tournée d’inspection pour voir si les hôtes n’oublient rien… ou n’emportent rien par mégarde. Il veillera à ce que la règle du silence soit respectée.
L’Aumônier est chargé de distribuer les aumônes aux pauvres, aux mendiants, aux pèlerins, aux orphelins, aux veuves, aux clercs démunis, aux voyageurs en général, même aux lépreux. Il doit assurer une juste répartition des vivres, des boissons, des vêtements usagers, les jours de fête, des menues pièces de monnaie. En fait, deux moines se partagent le soin d’assurer l’hospitalité : l’hôtelier est responsable de l’accueil des voyageurs à cheval, tandis que les pèlerins à pied sont du ressort de l’aumônier.
Le Maître des novices est chargé d’initier les novices à la vie quotidienne du monastère, de leur expliquer la signification des gestes, des habits, des rites, des traditions, des usages qu’ils seront appelés à respecter leur vie durant. Il leur enseigne aussi à lire, à écrire, à chanter. Il commente l’Ecriture sainte, les œuvres des Pères de l’Eglise ou des écrivains théologiens, mystiques, canonistes de l’ordre auquel ils appartiennent.