ORDRE DES PREMONTRES
Ordre de chanoines réguliers fondé par Norbert en 1120.
Norbert mène une vie de jeune noble insouciant jusqu’en 1115 où il faillit être foudroyé lors d’un orage. Cet accident serait à l’origine de sa conversion. Il se rend dans un monastère bénédictin à Siegburg, près de Cologne, et décide de changer de vie. Dès le mois de décembre de cette même année, il est ordonné prêtre. Ses premières tentatives de réforme du chapitre de Xarten (en Allemagne) entre 1116 et 1118 sont très mal accueillies et se soldent par un échec.
Norbert devient alors prédicateur itinérant. Au cours de ses pérégrinations, il arrive en Picardie dans un lieu désert, mais pourvu d’une chapelle, Prémontré, lieu-dit qui donne son nom à l’ordre des chanoines prémontrés. Quatorze personnes s’installent en 1120 à Prémontré, qui a été donné à Norbert par l’abbaye Saint-Vincent de Laon.
En 1121, la nouvelle communauté adopte la règle de saint Augustin. Ce sont donc des chanoines qui assurent une charge pastorale, mais vivent comme des moines. Plusieurs communautés de chanoines se rattachent aux prémontrés, tandis que naissent de nouvelles fondations : Saint-Martin de Laon, Floreffe près de Namur en 1121, Cappenburg et Saint-Michel d’Anvers en 1122.
L’ordre de Prémontré se développe très rapidement ; une quinzaine d’années après sa fondation, il compte 120 abbayes et on en dénombre 150 vers 1150. Les premières abbayes s’installent en France, en Allemagne et en Belgique ; l’ordre essaime aussi en Angleterre et en Espagne, puis en Hongrie au XIIIe siècle. Finalement, il se répand dans toute l’Europe, à l’exception de l’Italie où les fondations ne survivent pas au-delà du XVe siècle.
Au XVIIe siècle, la maison mère est transférée à Pont-à-Mousson. La décadence est déjà fortement amorcée, les protestants ayant contribué au déclin. Même s’il reste 200 abbayes au XVIIe siècle, elles ne résistent pas aux suppressions du XVIIIe siècle et de la Révolution. Un certain nombre d’entre elles ont pu renaître, comme Saint-Michel de Frigolet en Provence, en 1858 ; l’ordre de Prémontré est aussi présent au monastère du Grand-Saint-Bernard.
Norbert mène une vie de jeune noble insouciant jusqu’en 1115 où il faillit être foudroyé lors d’un orage. Cet accident serait à l’origine de sa conversion. Il se rend dans un monastère bénédictin à Siegburg, près de Cologne, et décide de changer de vie. Dès le mois de décembre de cette même année, il est ordonné prêtre. Ses premières tentatives de réforme du chapitre de Xarten (en Allemagne) entre 1116 et 1118 sont très mal accueillies et se soldent par un échec.
Norbert devient alors prédicateur itinérant. Au cours de ses pérégrinations, il arrive en Picardie dans un lieu désert, mais pourvu d’une chapelle, Prémontré, lieu-dit qui donne son nom à l’ordre des chanoines prémontrés. Quatorze personnes s’installent en 1120 à Prémontré, qui a été donné à Norbert par l’abbaye Saint-Vincent de Laon.
En 1121, la nouvelle communauté adopte la règle de saint Augustin. Ce sont donc des chanoines qui assurent une charge pastorale, mais vivent comme des moines. Plusieurs communautés de chanoines se rattachent aux prémontrés, tandis que naissent de nouvelles fondations : Saint-Martin de Laon, Floreffe près de Namur en 1121, Cappenburg et Saint-Michel d’Anvers en 1122.
L’ordre de Prémontré se développe très rapidement ; une quinzaine d’années après sa fondation, il compte 120 abbayes et on en dénombre 150 vers 1150. Les premières abbayes s’installent en France, en Allemagne et en Belgique ; l’ordre essaime aussi en Angleterre et en Espagne, puis en Hongrie au XIIIe siècle. Finalement, il se répand dans toute l’Europe, à l’exception de l’Italie où les fondations ne survivent pas au-delà du XVe siècle.
Au XVIIe siècle, la maison mère est transférée à Pont-à-Mousson. La décadence est déjà fortement amorcée, les protestants ayant contribué au déclin. Même s’il reste 200 abbayes au XVIIe siècle, elles ne résistent pas aux suppressions du XVIIIe siècle et de la Révolution. Un certain nombre d’entre elles ont pu renaître, comme Saint-Michel de Frigolet en Provence, en 1858 ; l’ordre de Prémontré est aussi présent au monastère du Grand-Saint-Bernard.