Chartreuse du Reposoir
(Haute-Savoie)
Le 22 janvier 1151, le seigneur de Faucigny, Aymond, signe l’acte de fondation d’une chartreuse sur ses terres, dans le haut désert de Béol. Six moines blancs sont là, entourant leur prieur, Frère Jean d’Espagne. Pendant plus de sept siècles, les chartreux défrichent et prient sur la montagne qu’ils ont appelée Le Reposoir. Leur solitude est le signe et la condition de leur intimité avec Dieu dont bénéficie le monde..
Avec la Révolution survient le premier départ en 1793. Revenus après une cinquantaine d’années, les chartreux, en 1901, sont définitivement expulsés. En 1907, le monastère est acheté par une société qui organise à grand peine un hôtel. La guerre de 1914 ne lui donne pas longue durée : la chartreuse reste à l’abandon.
En 1922, l’évêque d’Annecy, Monseigneur de la Villerabel demande à la prieure du Carmel de Paray-le-Monial, Mère Marie de Jésus di Rudini, de prendre avec ses filles la relève de la prière : la chartreuse devient un Carmel. Il faudra des années de travail pour réparer, aménager et même adapter, transformer. En 1932, un 15 octobre, fête de Sainte Thérèse d’Avila (fondatrice du Carmel), la vie monastique ressuscite, simple, laborieuse, fraternelle, vie de prière essentiellement.
En 1922, l’évêque d’Annecy, Monseigneur de la Villerabel demande à la prieure du Carmel de Paray-le-Monial, Mère Marie de Jésus di Rudini, de prendre avec ses filles la relève de la prière : la chartreuse devient un Carmel. Il faudra des années de travail pour réparer, aménager et même adapter, transformer. En 1932, un 15 octobre, fête de Sainte Thérèse d’Avila (fondatrice du Carmel), la vie monastique ressuscite, simple, laborieuse, fraternelle, vie de prière essentiellement.